Nous recevons régulièrement des plaintes de voyants
qui n'ont pas été payés par des cabinets d'audiotels. Alors à nouveau je précise que nous ne pouvons
en aucun cas répondre d'un annonceur et que nous n'envisageons pas, par ailleurs, de sanctionner un annonceur
sur la foi d'une ou de plusieurs dénonciations, aussi sincères soient-elles, tant qu'il n'y a pas eu une condamnation par la Loi de la partie récriminée.
Il appartient aux parties mises en présence via nos
annonces d'établir un contrat et de le respecter, ou de le faire respecter via la législation.
A PART CA ...
Le but d'un service Audiotel est de faire payer un maximum
de personnes mises en attente de leur tour. Ce principe est légal et mis en oeuvre par toute une chaine de prestataires de services
différents qui touchent des commissions au passage afin que fonctionnent ces connexions entre des demandeurs appelants et les
personnes qui leur répondent en ligne. Mais il s'agit en fait d'un concept plutôt peu moral dans le principe, et les voyants qui croient
à une véritable éthique de la part d'un dirigeant de cabinet qui fait dans l'Audiotel ... se mettent bien sûr le doigt
dans l'oeil, ce qui est gênant quand on est voyant. Ceci-dit, en tant que voyant, si l'on accepte d'être un élément
moteur de ce concept, c'est qu'on n'est pas vraiment clean non plus du côté de l'éthique !!!
La gestion d'un cabinet audiotel ressemble, en gros, à
un château de carte. Qu'il arrive un problème technique, de publicité ou de non-présence d'un voyant, et l'édifice
est mis en péril. Et c'est tous les jours la même chose. C'est stressant. Pour un cabinet, l'idéal serait de trouver
des voyants ponctuels et rigoureux dans leurs plannings. Mais un voyant, c'est surtout quelqu'un de sensible car sensitif, et donc
assez peu apte à un respect permanent des obligations. Il est du reste assez étonnant de constater que ce paramètre
fondamental, lié aux caractéristiques de l'état de voyant, ne semble pas pris en compte dans la gestion de la voyance
par audiotel.
Bref, dans 75% des cas, le conflit vient du fait que le voyant
n'a pas assuré sa permanence, et que le responsable du cabinet se sent investi d'un droit de rétention sur les sommes dûes
pour le travail déjà exercé. Mais ...
Qu'on le prenne sous l'angle du code du travail, ou sous celui du code du commerce,
toute prestation effectuée est dûe.
Le non paiement d'un travail effectué est donc illégal,
quelque-soit le motif invoqué, y compris celui de détournement de clientèle . A noter au passage, qu'un prestataire de services
n'est pas tenu au respect d'un planning horaire auprès de son client, contrairement à un salarié qui l'est, lui,
vis-a-vis de son entreprise.
Le paiement des voyances effectuées (ou permanences
suivant le type de contrat) est obligatoire, mais tout le monde ne l'entend pas ainsi et le sujet est particulièrement sensible
pour certain(e)s responsables de cabinets. Il est alors fait état à ce sujet de grossièretés de propos,
d'insultes, de harcèlements téléphoniques, de menaces physiques ou de dépôts de plaintes contre le
parapsychologue ... Chien qui aboie ne mord pas, dit-on. C'est le cas ici, mais ces genres d'agressions sont parfois suffisants pour faire peur à certains
alors que dans les faits la justice a déjà condamné des cabinets, mais pas des voyants dans les différends
qui les opposaient.
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